Un microbe dans un grand corp malade
Publié le 10.08.2007
C'est l'histoire d'un excité de la presse, un junky de l'apostrophe, enivrer de liberté d'ex pressions. A force de tizer les ex-pressions, il est devenu maigre comme un clou. S'il fesait parti d'un boysband il jouerait le rôle du micro. Cette métaphore, n'est pas fortuite. Il se revendique d'ailleurs microphone pour l'expression de certains idéaux, de certaines valeurs, de certaines luttes ... contre d'autres valeurs. Nous l'avons souvent affubler de sobriquet sur la Gâchette : Comte de Zaïo, Oncle Ben's, l'enfant du soleil, la benne à Chmicha.
Microbe, diminutif de Micro-Benchemsi lui ira tout aussi bien. L'inconvénient d'un microbe, c'est que son degré de nocivité est inversement proportionnel à sa taille. Le Maroc s'est chopé un méchant microbe, une véritable gangrène.
L'Etat a pourtant essayé de lutter contre l'infection, en commencant par l'homéopathie, dans le jargon médicale c'est assimilé à la méthode douce. Il y avait évidement les détracteurs de cette méthode : « il faut mettre le Maroc sur la table d'opération, une greffe de reins s'imposent ! ». Mais non, pour une fois les autorités « pas vraiment médicales » ont crû à la médecine douce.
Voyant l'état du patient empirer, ils ont du se résigner. Aro sur les antibiotiques, les seuls à pouvoir endiguer le mal. La médication radicale semble être également sans effet. Le diagnostic est alarmant : la liberté se répend dans tout le corps du patient. Plus qu'une solution, l'amputation des mains et l'ablation de la langue. Triste sort pour le patient. Certains optimistes patentés diront : « tout n'est pas si noire, il peut marecher et peut voir ! » « Il peut également pisser ... dans un violon » répondrons les énervers. « Pourquoi vivre si on ne peut mouvoir ses mains, et sortir sa langue ? »
Le Maroc est malade, nous l'écrivons depuis le début de cet article. Malade de quoi ? De qui ? De ce petit microbe ? Non le mal qui le ronge est bien plus profond. Dans le passé, plusieurs microbes sont tombés la plume à la main dans la bataille contre un autre mal qui s'immiscait tout doucement dans le corps du malade. Tous nos anti-corp se sont fait bernés. Ils croyaient que le microbe les attaquait, alors qu'il était l'antidote venu les sauver. Sans le microbe, et les centaines d'autres, le virus qui ne veut pas dire son nom nous plongera dans l'obscurité.
Bouchta Jebli | Copyright La Gâchette du Maroc
Avertissement : La Gâchette du Maroc est un magazine satirique. Les informations publiées sont souvent tintées d'humour et de dérision. Même si la satire se base sur des éléments rééls, nous l'habillons souvent d'éléments fictifs pour la caricature.
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bramo
10 Août 2007, 16:24
mais vraiment vous etes fort ( la gachette du maroc ) je ne vous connaissé pas, mais je voudrais vous feliciter.
tres bon article.
http://www.lagachettedumaroc.com/article-350.html