FORUM DES ETUDIANTS ET LAUREATS DE L´ISITT
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
FORUM DES ETUDIANTS ET LAUREATS DE L´ISITT

FORUM ISITT
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 quand le tourisme au maroc rime avec un peu de ça

Aller en bas 
AuteurMessage
badram
Général de corps
Général de corps
badram


Masculin
Nombre de messages : 2630
Age : 64
Localisation : rabat/maroc/machy l' hinde!!!
Emploi : stf/gm/master en marocologie & 7 legumes
Loisirs : ly jabe allahe; net; volley; foot;.........
Date d'inscription : 12/02/2007

quand le tourisme au maroc rime avec un peu de ça Empty
MessageSujet: quand le tourisme au maroc rime avec un peu de ça   quand le tourisme au maroc rime avec un peu de ça EmptyJeu 16 Aoû - 3:35

A LA DECOUVERTE DE FES : Mesdames, le café est bon pour votre mémoire !


La soixantaine une fois passée, trois tasses de café (ou 6 tasses de thé) quotidiennes suffiraient à protéger les fonctions cognitives. Mais, celles de ces dames, seulement. C’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par une équipe de l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm). Karen Ritchie et ses collègues de Montpellier ont suivi 4 197 femmes et 2 820 hommes de plus de 60 ans pendant 4 ans. Leur consommation de café ainsi que leurs fonctions cognitives ont été évaluées de façon périodique. Il en ressort que par rapport à des consommatrices plus modérées - une tasse de café par jour - la consommation de trois tasses de café par jour « au minimum » réduirait de... 30% le risque de déclin cognitif. Mais, chez les femmes seulement. Mieux, l’effet protecteur du petit noir augmenterait avec l’âge ! A quatre-vingts ans, les grandes buveuses de café ont ainsi vu leur risque de déclin cognitif réduit de... 70% ! De là à prescrire du café pour protéger la mémoire des patientes âgées, il n’y a qu’un pas que Karen Ritchie... ne franchit pas. « Nous devons approfondir nos recherches pour comprendre comment ce psychostimulant qu’est la caféine agit au niveau cérébral ».

Des agences de voyage sénégalaises viennent de bénéficier d’un séjour au royaume chérifien. A l’initiative de la Royal Air Maroc et du Conseil régional du tourisme de Fès, ce voyage de découverte, appelé « Eductour », a été une véritable immersion dans la Médina Fès al Bali, le cœur vivant de la ville de Fès, la capitale spirituelle et artistique du royaume du Maroc.

CARNET DE ROUTE : Voyage au cœur de Fès, la capitale spirituelle du Maroc

A partir du cimetière des Mérinides, la vue d’ensemble est panoramique et fantastique sur la Médina Fès El Bali, en ce mardi du mois de juin, dans la capitale régionale de Fès - Boulemane. Tôt le matin ou avant le coucher du soleil, une magnifique lumière reflète sur ses innombrables toits et terrasses ses imposants minarets et les tuiles vertes. Dès les premières heures de la matinée, la cité grouille de vie et de bonheur.

Une marée humaine déferle, sans discontinuer, dans les ruelles étroites et tortueuses, aux coupées d’escaliers et aux interminables passages couverts par endroits. Des mulets et des brouettes, chargés de bagages de toutes sortes, se disputent le passage avec les piétons, dans des allers et retours incessants. Notre guide, Boucheta Abderrahmane, explique que « ce sont les seules possibilités de transport ici, du fait de l’exiguïté des rues. »

Ces passages dallés mènent vers des souks, pleins de monde venu s’approvisionner en produits et services divers. Ils conduisent aussi à de minuscules ateliers où des tisserands, des ébénistes et des orfèvres perpétuent un artisanat ancestral. Comme à la tannerie « Chouara », l’une des quatre traditionnelles encore existantes dans la Médina de Fès. Elle est considérée comme la plus grande par sa taille et se compose de nombreuses fosses où sont traitées les peaux. Les tanneurs travaillent dans des alvéoles remplies de produits de couleurs variées. Ils utilisent un certain nombre de produits végétaux comme le tanin, ainsi que la chaux. Cette unité artisanale produit le cuir du mouton, du bœuf et de la chèvre, utilisé sur place par des cordonniers, babouchiers, sacochiers, selliers et d’autres artisans.

A partir des terrasses environnantes, le visiteur peut contempler à loisir le panorama coloré de ces cavités et le spectacle de ces tanneurs d’autrefois. Il peut en faire autant dans les minuscules ateliers et échoppes où la Médina concentre une grande partie des activités économiques de Fès, la seconde ville industrielle du Maroc.

Ces activités relèvent essentiellement des industries d’art. On peut citer comme branche principale de cet artisanat la menuiserie avec sculpture et peinture sur bois, le fer forgé, le cuivre ciselé, l’orfèvrerie, la céramique, le tissage des soieries et la broderie. Tous ces métiers sont exercés, pour la plupart, avec du matériel désuet.

En arpentant « Talâa Kbira », un circuit qui s’étend sur un kilomètre et demi, l’étranger découvre la plus grande artère commerçante de la Médina, et son cœur battant d’activités, de vie et d’animation. Il peut y voir plusieurs « fondouks » : fondouk « Tazi », fondouk « Kaât Smen », fondouk « Aâchiche. » Ce sont des édifices utilisés comme des locaux à usage commercial et artisanal. Selon M. Abderrahmane, ces caravansérails sont la preuve du dynamisme de l’artisanat à Fès et de l’effort d’adaptation de ses ateliers de production.

Ici, les tourneurs de bois et les ateliers de tissage, travaillant généralement à portes ouvertes, invitent les touristes et les passants à admirer le savoir-faire de l’artisan fassi et son habileté manuelle. A en croire notre guide, l’artisanat fait figure de véritable locomotive de l’économie, non seulement à la Médina et à Fès, mais de toute la région. Selon des statistiques, trente mille artisans exercent actuellement à Fès El Bali où « des potiers et céramistes, ainsi que les tanneurs, mémoire vivante d’une technique ancestrale, ont fait la réputation de cette ville. »

Dans ces dédales de la Médina, les odeurs d’épices, d’encens, de grillades se mêlent à celles des peaux tannées, à l’arôme entêtant des parfums orientaux et au goût sucré des pâtisseries. De vieilles bâtisses abritent plusieurs familles. « La Médina, c’est à la fois un lieu d’habitation et de travail pour les populations », indique Boucheta Abderrahmane. On y est au diapason de la modernité, grâce à la pléthore d’antennes paraboliques de télévisions qui trônent sur tous les toits.

Dans la Médina Fès El Bali dont la population est estimée à environ 300.000 individus, des édifices prestigieux, historiques et religieux côtoient de nombreuses maisons bourgeoises et des palais somptueux dissimulés derrière des murs ordinaires. C’est dans cette Médina que se trouve la Mosquée Sidi Ahmed Tijani ; précisément, la mosquée-mausolée qui renferme le tombeau de l’un des grands saints de la ville, Sidi Ahmed, descendant du Prophète et originaire d’Algérie.

L’histoire raconte que, : « chaleureusement accueilli à Fès par le sultan Moulay Sliman (XVIIIe siècle), Tijani profita des conditions favorables pour organiser, consolider et diffuser la Tariqa (confrérie) qui porte son nom, la Tijaniya. Celle-ci se répandit tant au Maghreb qu’en Afrique sub-saharienne. Fès devint ainsi le passage obligatoire des populations de certains pays d’Afrique tels que le Sénégal, le Mali, le Nigeria, qui rendaient visite au tombeau du Cheikh de la Tariqa tijaniya. Ils venaient prier et assister aux réunions de « dikr » dans cette admirable mosquée. Ils y sollicitaient nombreux la Baraka de Sidi Ahmed, avant de continuer leur route vers La Mecque. »

Le somptueux mausolée Sidi Ahmed Tijani est un lieu hautement vénéré par la population de Fès. Il est également très visité par ses fidèles pèlerins de l’Afrique sub-saharienne. Séjourner à la Médina de Fès, c’est aussi une circonstance favorable pour découvrir les remparts et bastions, notamment les circuits des murailles et des fortifications.

Il est loisible également à l’étranger d’y goûter à la gastronomie fassie que certains considèrent comme étant l’une des plus raffinées du Maroc. Les musiques andalouses, les chants et danses berbères y sont appréciés aussi.

Promotion de la ziara Tijane

C’est suivant son plan d’action pour la promotion du produit « Ziara Tijane » à Fès que la Royal Air Maroc (Ram) avait initié ce premier Eductour. Elle l’avait organisé en partenariat avec le Conseil régional du tourisme (Crt) de Fès.

L’objectif visé par ces deux structures était de faire découvrir aux agences de voyage du Sénégal le package en parcours complet qu’elles ont mis en place. La finalité était de leur permettre de découvrir ce « nouveau produit », de mieux véhiculer l’image du package aux clients désirant accomplir la ziara et d’établir les contacts nécessaires avec les responsables locaux.Aussi, face aux contraintes des agences sénégalaises de voyage spécialisées dans le tourisme Tidiania, le Conseil régional du tourisme de Fès, en partenariat avec la Royal Air Maroc, propose un package. Celui-ci englobe le voyage par avion (Dakar-Fès-Dakar) et les prestations touristiques (7 nuitées, plus le transport, au plan local.) Ces agences de voyage devraient constituer un réseau de distribution pour mieux vendre le tourisme Tidiania à Fès. L’Eductour a été une occasion pour les agences de voyages sénégalaises concernées de découvrir les gammes d’hôtels et familles d’accueil proposées pour le produit « Ziara Tijane » à Fès.

Selon M. Ibrahima Samb, un des responsables de la Royal Air Maroc, « c’était une manière de les informer dans la pratique pour qu’elles comprennent mieux et connaissent le produit à commercialiser. »

Réactions des agences de voyage

M. Assane Diène, représentant une agence de voyage à Dakar, s’est réjoui de l’organisation, à leur intention, de cet Eductour à Fès. « Ses objectifs répondent à un besoin de dizaines de Sénégalais qui n’ont pas souvent l’occasion de venir faire la Ziara ici. » Il a rappelé que beaucoup de nos compatriotes, en partance pour le pèlerinage à La Mecque, utilisent la Royal Air Maroc (Ram) pour pouvoir observer une escale à Fès. « Ils avaient moins de deux heures pour accomplir leur Ziara au Mausolée de Cheikh Ahmed Tidiane. »

Selon notre interlocuteur, le produit « Ziara Tijane » que leur proposent la Ram et le Conseil régional du tourisme (Crt) de Fès vient combler ce vide. Toutefois, il a déploré l’insuffisance des habitations identifiées pour accueillir de futurs pèlerins, leurs faibles capacités d’accueil, les problèmes d’insalubrité qui y ont été constatés et leur accès difficile. « Parce qu’elles sont dans des labyrinthes au quartier de la Médina. » M. Diène a dit aussi le vœu de ses collègues de voir la diminution des prix du billet Dakar Casablanca Fès, « à l’image de ce qui se fait pour les pèlerins à La Mecque. »

Pour sa part, M. Malick Talla a souhaité que des efforts soient faits pour que les futurs pèlerins soient mis dans de bonnes conditions de séjour chez l’habitant. Il a estimé que les demeures proposées étant au cœur de la Médina Fès Al Bali, les pèlerins pourraient faire toutes leurs prières à la mosquée-mausolée Sidi Ahmed Tijani, située dans le même quartier. « Contrairement aux hôtels, où ils éprouveraient certaines difficultés à être réguliers au lieu de la ziara. Car, ce sont généralement des personnes d’un âge avancé. »

Cet avis de M. Talla a été partagé par son collègue Samba Sow. Ce dernier a salué l’organisation de cet Eductour, visant à promouvoir la ziara Tijane à Fès. « Parce que le Sénégal compte une très grande communauté Tijane dont la plupart des membres n’ont pas eu l’occasion de se recueillir sur le mausolée de leur guide spirituel Cheikh Ammeth Tijane. »

Repères historiques

Fès Al Bali, qui forme la Médina et que la population fassie appelle affectueusement « la vieille », constitue une des trois parties principales de la ville de Fès, capitale de la région de Fès-Boulemane. C’est le premier noyau de la ville de Fès, sous le nom de Fès al Bali. Il y a aussi Fès El Jedid, surnommée « la demi-vieille », où on peut déambuler dans les multiples ruelles du mellah et les souks populaires. Le quartier est situé à proximité du palais royal et de la « ville nouvelle. » C’est l’appellation qu’on donne ici à Fès « moderne », aux élégantes avenues bordées de cafés. Fès al Bali est considérée comme le « vieux Fès. » Elle est construite dans une cuvette et date du 9e siècle, sous le règne d’Idriss II. Fès Jedid, « le nouveau Fès » fondé par la dynastie des Mérinides, est venue se greffer aux abords de la cuvette.

Un reportage de MOUSSA SADIO (Envoyé Spécial)
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=27801
*************************************************************************
Revenir en haut Aller en bas
http://lepetitghrissoi.exprimetoi.net/forum.htm
 
quand le tourisme au maroc rime avec un peu de ça
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Maroc:Cartographie des mouvements islamistes au Maroc
» tofs et tourisme sur toudgha.com

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUM DES ETUDIANTS ET LAUREATS DE L´ISITT :: Catégorie Principale :: Le Maroc, pays de tolérance !-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser