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 RALLYE-RAID:A la conquête du désert en 4L

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badram
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MessageSujet: RALLYE-RAID:A la conquête du désert en 4L   RALLYE-RAID:A la conquête du désert en 4L EmptySam 16 Fév - 2:55

A la conquête du désert en 4L


Cent quatorze étudiants franciliens sont partis hier du Stade de France à la conquête du désert marocain. Le onzième 4L Trophy ralliera Marrakech le 22 février.
CE RALLYE-RAID, c'est leur Paris-Dakar : leur plus belle aventure dans laquelle ils ont investi des centaines d'heures et, parfois, des milliers d'euros. Hier, à l'occasion du 11e 4L Trophy, 114 étudiants franciliens sont partis du Stade de France à la conquête du désert... en 4L.
Pendant une semaine, au volant de leur « bolide » - qui dépasse rarement les 80 km/h -, ils vont parcourir des paysages marocains somptueux : des montagnes de l'Atlas aux dunes de Merzouga en passant par la vallée du Draa.
Certains font preuve d'originalité. Une 4L baptisée Verte est ainsi recouverte de faux gazon. « On a voulu rouler à l'huile de colza pour polluer le moins possible, mais le règlement l'a malheureusement interdit car il fallait changer le moteur », indique Clément, parisien. L'équipage a vendu du jus de fruits frais pour financer son budget, estimé à 700 €.
« Nous aurons notre brie de Meaux bien frais au milieu du désert »
D'autres comme les Seine-et-Marnais Florent (22 ans), d'Esbly, et Gautier (20 ans), de Magny-le-Hongre, ont pris les choses très au sérieux malgré la couleur... « vache » (fond blanc taché de noir) de leur 4L. Ils ont opté pour un toit solaire, qui a coûté 2 800 € sur un budget global de 9 100 €. De quoi alimenter un réfrigérateur et faire fonctionner un vérin capable de soulever la voiture. Un équipement utile pour changer les roues ou désensabler le véhicule. « Surtout, nous aurons notre brie de Meaux bien frais au milieu du désert », sourit Gautier, qui fait ses études à l'Ecole des mines.
Pour Laure, de Rambouillet (Yvelines), et la Parisienne Emilie, l'hygiène passe avant tout. « Comme nous ne pourrons pas nous laver pendant dix jours, nous emmenons une douche portative : un bidon avec un bouchon troué, sourit l'Yvelinoise de 22 ans, étudiante à l'école de commerce Inseec. On a une lime à ongles, un épilateur et des jupes. On peut être sexy même quand on franchit des dunes dans le désert. » Tous ont embarqué une cinquantaine de kilos de fournitures scolaires à l'intention d'enfants marocains.
Mais plus que tout, les « coureurs » espèrent éviter la panne des premiers kilomètres - ce qui arrive tous les ans... Pour eux, le 4L Trophy, c'est même mieux que le vrai Paris-Dakar : « Nous, au moins, contrairement aux coureurs de cette course mythique, on va s'éclater dans le désert en 2008 et bien rigoler ! » espère l'Yvelinois Nicolas, 23 ans.

Source : Raphaël Domenach | Le Parisien
16/02/2008
http://www.errachidia.org/actua/article.php?id=930
http://www.4ltrophy.com/
http://www.pink4l.com/blog/
http://www.4lsensation.com/pages/indexpag.html
http://news.google.co.ma/news?q=4L+Trophy&ie=UTF-8&oe=utf-8&rls=com.google:fr:official&client=firefox-a&um=1&hl=fr&sa=X&oi=news_result&resnum=4&ct=title
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http://lepetitghrissoi.exprimetoi.net/forum.htm
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MessageSujet: Re: RALLYE-RAID:A la conquête du désert en 4L   RALLYE-RAID:A la conquête du désert en 4L EmptyMer 27 Fév - 8:00

4L Trophy 2008 : fin de l’aventure
La 11e édition du raid sportif étudiant et humanitaire est terminée. C’est avec des souvenirs plein la tête que les 2 000 participants ont regagné leurs pénates, le 24 février dernier. Studyrama.com a rencontré les équipages fraîchement débarqués pour vous faire partager un peu de leur aventure. Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle édition !
Morin-Rey Marlène
Première épreuve : la traversée en bateau !
« Géniale », tel est le mot de Mathieu Duriez pour qualifier l’épopée qu’il vient de vivre : celle du 4L Trophy 2008, 11e édition. En 2e année à l’ESC Rouen, l’étudiant de 21 ans a fait équipe avec Aurélien Grisval, du même âge et de la même promotion. L’excitation ne l’a pas encore quitté lorsqu’il nous raconte son périple de 10 jours.
Au début de l’aventure, vous deviez gagner Algeciras avant le départ du bateau affrété par les organisateurs. Comment avez-vous vécu la descente du Stade de France vers l’Espagne ?
Nous l’avons vécue tranquillement. Nous sommes arrivés à la première étape, à Mimizan, vers 22 heures. Nous étions dans les temps. Trois cents kilomètres nous séparaient d’Algeciras. Nous y avons rencontré des participants alors nous avons roulé en convoi jusqu’au port. Sur place, les organisateurs se relayaient pour l’accueil des voitures. Certains en ont profité pour se reposer car la descente a été fatigante. Le seul stress a été de tomber en panne en Espagne et de manquer le bateau.
Avez-vous rencontré des soucis mécaniques ?
A part un petit problème de freins, rien de très grave. On n’a pas eu à toucher la voiture. On a seulement dû souffler régulièrement sur le filtre à air.
Quel a été votre ressenti lors de la traversée du désert ?
C’était magnifique. Le décor variait chaque jour : sables, oueds pas évidents à traverser car trop mous, un paysage aride avec des pierres auxquelles il fallait faire attention pour ne pas abîmer la voiture. Pendant les étapes d’orientation, les voitures étaient dispersées, on se sentait un peu perdu, c’était génial. On regardait aux jumelles si on ne voyait pas de nuage de fumée pour repérer les voitures. Souvent on voyait des véhicules qu’on pensait proches mais qui étaient loin. On avait vraiment l’impression d’être seuls. Il y avait des check point secrets à découvrir, il fallait suivre le road book : parfois on hésitait et on se réorientait avec la boussole et on repartait en consultant toujours le road book. Parfois, on suivait les voitures, chose à ne pas faire mais il valait mieux se perdre à plusieurs que tout seul.
Pourquoi des étapes d’orientation ?
Pour que les participants suivent un même itinéraire. Il y avait un classement par point et il fallait s’approcher du plus juste kilométrage par rapport au road book : une fois, on a fait 600 km de plus sur une étape mais nous ne sommes pas arrivés dans les derniers. On n’était pas les seuls à faire de grands détours.
Quel est votre classement ?
Nous sommes classés 164e sur 1 000 voitures.
Décrivez-nous une journée type...
Nous nous levions tôt le matin. Le départ des bivouacs s’effectuait par numéro : si les organisateurs appelaient au départ les voitures 1 à 500 nous pouvions nous lever vers 5 h 30. Notre voiture était la n° 390. Si les numéros de 500 à 1 000 étaient appelés en premier, nous avions le temps. Avant de partir, nous démontions les tentes, vérifiions les niveaux d’huile et de refroidissement. Je démarrais la voiture pour prévenir tout problème mécanique avant de partir. Nous étions en demi-pension. Le petit déjeuner consistait en un buffet et le soir nous mangions des tajines cuisinées par les marocains. Pour midi, nous avions emporté avec nous des boîtes et tout pour faire des sandwiches mais nous mangions peu car nous étions pris dans la course d’orientation.
Comment se déroulait le ravitaillement en essence ?
Un camion était posté à chaque bivouac et nous vendait l’essence à tarif préférentiel : 1 € le litre.
Comment se déroulait votre soirée au bivouac ?
Nous nous débrouillions pour arriver tôt et ne pas avoir à monter les tentes dans le noir. Nous arrivions vers 17/18 heures. Nous nous reposions avant le briefing de 19 heures. Les organisateurs y faisaient le point sur les voitures arrivées. Certaines arrivaient tard avec les voitures balais qui roulaient en fin de convoi.
Echangiez-vous avec les autres équipages ? Etiez-vous solidaires entre vous ?
Lorsqu’une voiture était arrêtée sur la piste, on demandait à l’équipage si ça allait, avant de repartir. Nous avons aidé au désensablage de quelques voitures. Nous avions 4 plaques de désensablage et comme nous ne sommes pas bons en mécanique, nous avons joué sur ça. On suivait les voitures en faisant attention de ne pas trop rouler sur leurs traces pour ne pas s’ensabler.
Quelle était l’ambiance sur le bivouac ?
On rencontrait les participants le soir et on essayait de rouler en convoi le lendemain. Mais comme on était 2 000 personnes, on ne revoyait jamais ceux qu’on avait rencontrés la veille. Sur les bivouacs du soir, on faisait un carré de voitures et on mettait les tentes au milieu. Tout le monde était ouvert, les contacts se faisaient naturellement.
Avez-vous eu des contacts avec les locaux ?
Une fois, alors que nous étions seuls, des personnes nous ont aidés à désensabler la voiture. A part cela, nous n’avons pas beaucoup croisé de villages car nous roulions sur des pistes très reculées.
Comment s’est déroulée la journée de partage du 19 février ?
Nous sommes arrivés vers onze heures et avons été les premiers à participer à l’épreuve de franchissement de dunes. Ensuite, la journée a été consacrée à décharger les véhicules. C’est vers 17 h 30 que la remise des fournitures a eu lieu dans le village de Merzouga. Une jeune fille marocaine nous a lu un message de remerciement et des cartables ont été distribués symboliquement à une poignée d’enfants démunis choisis par l’association « Les enfants du désert » qui récolte les dons. Le reste est parti dans un centre de triage pour être redistribué.
Comment s’est effectué le retour ?
Nous sommes revenus en voiture. Nous avons quitté Marrakech à 5 h 30 et avons roulé 700 km jusqu’à Tanger. Le bateau qui nous ramenait d’Algeciras en Espagne est parti avec du retard (vers 20 heures) car il n’y avait pas le compte sur les 500 4L qu’il devait contenir.
Un esprit de solidarité
En 2e année à l’École Centrale de Nantes, Florian Paoli, 21 ans, et Jean-Baptiste Dury, 20 ans, ont vécu leur premier 4L Trophy. Une aventure durant laquelle Florian a pris conscience de la portée humaine.
Comment s’est passée la liaison vers Algeciras ? Pas trop stressé de devoir arriver avant le départ du bateau ?
Nous avions un bon timing, ça allait. Notre seule appréhension était au niveau des pannes mécaniques.
Dans le bateau à destination du Maroc, avez-vous consulté votre road book ou vous êtes-vous plongé dans l’aventure une fois arrivé à destination ?
Nous nous sommes reposés car nous étions fatigués. Le bateau devait partir à 6 heures mais il est parti avec 3 heures de retard. Nous avions vraiment hâte d’arriver au Maroc. La traversée a rendu malades de nombreux étudiants. C’était en quelque sorte la première épreuve.
Qu’avez-vous ressenti lorsque vous vous êtes retrouvés aux portes du désert ?
Un grand plaisir d’être parvenu à notre objectif.
Avez-vous rencontré des problèmes techniques ?
Non, nous avons eu pas mal de chance car nous n’avons eu aucun souci avec la voiture, même pas une crevaison contrairement à d’autres équipages.
Au niveau de la course d’orientation, vous êtes classés combien ?
Nous sommes 672e mais nous n’avons pas fait la course au classement. Nous avons plutôt cherché à prendre du plaisir en conduisant et en contemplant le paysage. Bien que nous ayons tout le temps fait la route avec un équipage, celui-ci était classé 192e. Il y a dû y avoir un problème sur notre compteur.
Quelle était l’ambiance sur les bivouacs ?
Festive. Nous étions fatigués le soir, mais quelque fois nous nous regroupions pour discuter ou nous jouions aux cartes dans les tentes. Certains se réunissaient auprès du feu.
Quels ont été vos contacts avec les équipages durant la course ?
Il y avait une grande solidarité. De l’entraide, surtout pour le désensablage.
Comment avez-vous vécu la distribution des fournitures scolaires le 19 février ?
Des enfants étaient au village départ et il était facile de voir qu’ils n’avaient rien. Cela m’a donc fait plaisir de pouvoir les aider. Nous avions au minimum 60 kg de fournitures. Les organisateurs ont fait des tas et ont partagé les dons par tirage au sort entre différentes associations pour qu’il y ait équité.
Qu’allez-vous faire de la 4L ?
Jean-Baptiste, mon coéquipier, va la conserver telle quelle pour son usage personnel !
http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=32596
http://www.studyrama.com/rubrique.php3?id_rubrique=4052
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