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 Les galériens de la mer de sable

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badram
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MessageSujet: Les galériens de la mer de sable   Les galériens de la mer de sable EmptyMar 8 Avr - 9:27

Les galériens de la mer de sable
Athlétisme. Loin des aventures ultramédiatisées du Paris-Dakar, le Marathon des sables a creusé son sillon pour devenir, en vingt-trois éditions, un must des courses en autosuffisance.

Ouarzazate (Maroc),

envoyé spécial.

Après une semaine de hauts et de bas dans les montagnes russes sablonneuses et rocailleuses du Sud marocain, le 23e Marathon des sables

(6 étapes pour 240 km de course à pied), a rendu son verdict samedi dans les rues de Tazzarine (Sud-Maroc) sous une chaleur plombée. Le Marocain Mohamad Ahansal a enlevé l’étape et remporté pour la deuxième fois de sa carrière le classement général. Il faut dire que, dans la famille Ahansal, il y a aussi le frère. Lacen en a épinglé dix : « Quand on était plus jeunes, se marre Mohamad, leader détendu, nous regardions passer les concurrents du Marathon des sables et cela nous donnait envie. Un jour, mon frère a couru une étape avec le meilleur presque jusqu’à l’arrivée. Le directeur de l’épreuve lui a dit qu’il n’avait pas le droit de participer s’il n’était pas inscrit, mais en même temps il a fait en sorte de lui trouver des sponsors pour qu’il puisse y participer l’année suivante. »

humilité

et système d

Tous, malheureusement, n’ont pas la foulée légère d’un Mohamad. Beaucoup viennent ici dans le seul espoir de finir dans les temps. Ainsi Frédéric Doué qui, bien que membre du groupe de sécurité du président de la République française, a pas mal souffert. Il s’est jeté dans l’aventure avec quelques collègues dans l’unique but de ramasser des fonds pour l’association Noor dont s’occupe l’ancien international du XV de France, Abdelatif Benazzi : « Beaucoup de gens qui courent ici le font pour une association caritative. Mais ils le font anonymement. Car le maître mot sur le Marathon des sables, c’est humilité ! »

L’esprit Paris-Dakar, son pseudo-côté humanitaire ne sont pas de mise pour les galériens de cette mer de sable et de pierres. Humilité et système D occupent plus l’esprit des participants qu’un beau mot devant les caméras.

Point de superflu, tout compte dans cette épreuve, et surtout les kilos que les 850 concurrents portent sur le dos durant les étapes. Car la course s’opère en autosuffisance. Un sac à dos de 6 kilos minimum et 10 maximum avec un couchage, un nécessaire de toilette et, bien sûr, de la nourriture pour le bivouac. Seule l’eau est fournie par l’organisation, mais rationnée durant l’étape et le soir. Autant dire que tous ces anonymes, qui étaient autour de 800 cette année, ont la dent dure avec le « pas nécessaire » !

La brosse à dents est réduite à sa plus simple expression avec un manche coupé, même le slip de rechange est pesé avant le départ. « On rogne sur tout, précise Jérémie Catteau, ancien concurrent, mais aussi manager France pour les grandes enseignes chez New Balance, le sponsor principal, acquis à la philosophie de l’épreuve. Tout est pesé ! Il faut un minimum de vêtements même si ça sent le fennec sous les tentes berbères. Enfin, le soir, on mange évidemment lyophilisé en faisant un petit feu pour chauffer l’eau. »

les souffrances s’effacent

Mais le bonheur est là, même si les 42 médecins de la société DocTrotter ont énormément de boulot. « Nous arrivons avec 2,8 tonnes de matériel, explique Gaston Peltre, créateur de la société, mais aussi médecin orthopédiste à Paris. En une semaine, nous pratiquons plus de 3 000 soins. »

En tête de ce classement d’un autre genre, viennent les pieds, l’arme de guerre du marathonien. Le soir, les queues se forment devant les tentes médicales. Par grappes claudicantes, les extrémités ensanglantées, couvertes d’Elastoplaste, les concurrents se font soigner. La Béthadine coule à flots ! Mais personne ne se plaint. Ils savent tous qu’après les galères viendra la récompense. Le dernier jour de course reste en effet ce moment intense, magique, où toutes les souffrances s’effacent. La grande famille du Marathon des sables ne geint plus, mais avance comme un seul homme. L’ultime ligne franchie, du premier au dernier, ils laissent exploser leur joie, s’étreignent devant un public marocain médusé de tant de folie au milieu de nulle part.

Eric Serres
http://www.humanite.fr/2008-04-07_Sports_Les-galeriens-de-la-mer-de-sable
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